Menu

Les principales complications survenant lors de prothèses de genou

Bien que cela soit exceptionnel, l’état de votre membre peut toujours être pire après l’intervention, qu’avant l’intervention. L’intervention chirurgicale n’est donc réalisée que si votre gêne est importante,

Cette liste n’est pas exhaustive et reprendra que les principales complications, dans le but de vous faire assimiler que toute intervention à un risque. 

 

Une infection nosocomiale (apparue dans les suites de l’intervention) est rare. Cependant, en cas de douleur importante, de fièvre inexpliquée, de rougeur ou d’écoulement purulent à l’épaule ou sur la cicatrice, il vous faut venir consulter en urgence.

 

Si les tendons de la coiffe ont été conservés, les  ruptures de tendons de la coiffe des rotateurs (ou la fracture du trochiter qui est un équivalent) peuvent toujours survenir. Cela est lié le plus souvent à la mauvaise qualité des tendons. Cela peut nécessiter une réintervention.

 

Un résultat incomplet est possible ; le plus souvent l’intervention est efficace pour diminuer de façon importante les douleurs sans forcément les faire disparaitre totalement. En revanche, le résultat est plus inconstant et globalement moins bon pour redonner une mobilité et une force à votre épaule ; on considère un résultat comme bon quand vous pouvez mette la main à la bouche et sur la tête. Rassurer vous, si l’intervention vous est proposée, c’est que globalement l’amélioration de votre état est nette. Des douleurs invalidantes peuvent parfois malgré tout persister.

 

Raideur de l’épaule, survenant de façon isolée ou dans un contexte de syndrome algo neuro dystrophique, c'est-à-dire diminution des amplitudes articulaires et de la mobilité de votre épaule. Elle est liée à une rétraction de la capsule articulaire. Le plus souvent cela s’améliore avec une rééducation fonctionnelle prolongée voir en piscine de rééducation (balnéothérapie). Mais même avec un bon résultat, ne vous attendez pas à faire des prouesses avec votre épaule.

 

Les lésions neurologiques sont rares mais peuvent laisser des séquelles graves à type de paralysie (perte de fonction motrice) et/ou de perte de sensibilité du coude, de l’épaule ou de la main.

 

Douleurs résiduelles. A terme, elles sont peu fréquentes, mais cela peut vous gêner.

 

Durée de vie de la prothèse : ceci vous a été expliqué en consultation. Une surveillance clinique et radiographique tous les ans ou 2 ans est nécessaire.

 

Luxation des implants : la tête de l’humérus quitte son réceptacle sur la glène. Cela nécessite le plus souvent une réduction sous anesthésie et parfois une nouvelle intervention chirurgicale.

 

Fracture de l’humérus ou de la glène. Ceci peut survenir lors de l’intervention, ou plus tard lors d’une chute. Son retentissement est variable, et le plus souvent amène le chirurgien à adapter l’intervention, plus rarement à changer la prothèse.

 

Un syndrome algo neuro dystrophique : il s’agit du système nerveux sympathique qui ne fonctionne plus normalement. Cela provoque des douleurs très importantes, souvent associé au début à des douleurs de la main, un gonflement, ou des périodes qui alternent une main froide puis chaude ou « transpirante ». L’évolution est très lente. La meilleure façon d’éviter cette complication est une bonne prise en charge des douleurs après l’intervention ; si les antalgiques prescris sont insuffisants, discutez-en rapidement avec votre chirurgien ou votre médecin généraliste.

 

Cette liste ne comprend pas toutes les complications qui peuvent survenir, mais les principales en fréquence et en gravité. N’hésitez pas à en parler avec votre chirurgien.

 

 

 

Rédigé par le Dr Philippe Planté Bordeneuve et toute l’équipe.